lundi 30 avril 2007

Plat pays, pays plat.

Samedi soir, après la rédaction de mon carnet de route, j’ai pu faire connaissance avec mes colocataires. Trois indiens (deux mecs et une fille), vivant aux Etats-Unis depuis peu, en voyage semi professionnel en Belgique.
Ils étaient bien sympathiques, mais bien américains, il se prenait un peu pour le centre du monde. Et pourtant c’est précisément ce qui leur faisait peur ; ils avaient le même a priori que moi, sur les Américains, et lutaient pour de pas être comme ça…

Petit déj bien fourni, avec charcuterie, fromages, fruits varié, légumes cuits et cru, omelette et le classique café, lait, pain et gâteaux (pan cake délicieux, avec un peu de miel). Seul le beurre salé manquait à l’appel. J’essaie de me gouinffrer un maximum le matin, pour prendre le rythme Scandinave, mais mon estomac a du mal, il faut surtout que je mange, super léger le soir, pour passer une bonne nuit et dévorer le matin.

Matinée Bruxelloise à pied, un bureau de change accepte de me vendre des sous, ça tombe bien car ma carte ne voulait plus m’en donner.
Ensuite je décide de faire un peu de moto, pour changer, cela fait presque 24 heures que je ne l’ai pas vu. Je mets le cap (GPS) sur Anvers options « pas d’autoroute », et je sors de Bruxelles, j’avance un peu au hasard dans la campagne Belge, en prenant soins de zapper les grosses routes que me conseille Tomtom. En fait, il me sert de boussole : je roule au hasard mais dans le bon sens, sur de jolie petite route, les villages sont tous tirés à quatre épingles pas un brin d’herbe ne dépasse, je me demande même s’ils ne peignent pas leurs pelouses, tellement elles sont parfaites.

Me voici donc à Anvers, cela ne m’enchante guère, certes il y a partout, des gros bâtiments aux architectures savantes, mais la ville est très chargée des voitures et des trams partout, elle ne respire pas assez à mon goût.
Je flâne un peu le temps de trouver une bonne « baraque à frite », puis je reprends la route.

La sorti de la Belgique, est assez jolie, arrive ensuite des paysage un peu moins varié, voire même, pas du tout varié. Je crois que je suis dans le plat pays.
Je découvre le secret de fabrication des pot de fleurs en plastique : ça pousse comme les betterave, dans de grands champs, à perte de vue.
Les petites routes deviennent de parfaites lignes droites sur plusieurs kilomètres, sans intérêt pour la conduite, me voici donc sur l’autoroute en direction de Sneek.


Sneek est une jolie petite ville sillonné d’une multitude de petits canaux, ce soir il y avait de l’animation, le club de foot local a gagné (j’ai pas compris quoi), alors on improvise une fête : un plateau de semi-remorque est placé au milieu de la rue principale en guise de scène, et la musique ne tarde pas à venir. Les camions à frites surgissent d’on ne sait où, les locaux ne se posent pas de questions, ils ont un motif pour faire la fête, de la bière, des frites et de la musique (disco)...
Je fais un saut au gîte ou j’ai posé mes valises, pour prévenir quelques voisins de chambres, qui m’avaient dit quelques instants auparavant, qu’en plus d’être plat il n’y avait rien dans ce pays.

Alors que la musique raisonne et que la bière commence a peine à couler dans mon verre, le son diminue… un camion à frite sert sa dernière barquette, puis ferme ? Et voila que le son se coupe à 22h00 précise.
Il y a bien quelques bar, ou s’agglutine la foule présente, mes amis du soir sont fatigué, et font route vers le gîte, moi aussi.
Ils ont une casserole et de l’eau mais plus café. Je les sauve, avec mes dosettes de café soluble, j’aurai dû en prendre plus, demain j’achète le pot familial.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Nous en France on préfère les vrais contre pétrie soit :
"Mon oncle perd courage devant les amas de patentes"
Les Belges ne jouent pas si bien avec les pots, alors que les Hollandais.
Bonne route

Anonyme a dit…

Pascalou, chouette des photos de camions... Ca m'avait manqué dis donc... Comme ça je suis aussi un peu du voyage...
La femme qui murmurait à l'oreille des camions