mercredi 2 mai 2007

Les choses sérieuses commencent.

Après un petit-déjeuner riche en énergie, et informations, j’hésite un peu, les petites routes d’hier étaient un peu une exception dans ce pays, je n’en trouverais pas beaucoup d’autres, surtout dans la direction du nord.
Je me résous donc à prendre l’autoroute, et tailler la route vers le Danemark, les kilomètres passent, et je me retrouve près de la frontière danoise.
Je file vers la mer, sur une petite île très jolie ou la nature est assez étrange, je suis encore en Allemagne, et quand je cherche un lit pour le soir, on me dis que c’est pas l’heure d’aller au lits, en effet il est 15h00, mais moi j’ai roulé près de 400 kilomètres et j’ai envie de me poser la. Pas d’hébergement sur l’île, il y a un bateau qui fait la liaison avec une île Danoise, tant pis pour l’Allemagne, je n’y aurais passé que 3h00… sur l’autoroute, en plus.
Je n’y avais pas pensé en embarquant : le Danemark, c’est la porte de la Scandinavie, je le ressens dès les premiers tours de roue sur l’île, l’ambiance est radicalement différente.
Le nom du bateau annonce la couleur, la station-service est une Statoil (cela me rappelle les pauses-café, l’an dernier, en Norvège) les paysages sont bien plus vastes, sur les cotés de la route, l’herbe n’est pas tondu comme une pelouse (comme c’était le cas en Belgique, au Pays Bas, et en Allemagne), les terres ne sont pas cultivés, que des vastes étendu d’herbes folles et de marécage.

Je trouve rapidement des campings, des hôtels, et même une Auberge de Jeunesse dans les bâtiments de l’ancienne capitainerie de l’île, je m’installe, c’est très sympas, mais un peu mort. La patronne à un peu de mal avec son nouveau système de gestion des chambres, elle vient de troquer son calepin contre un ordinateur, et elle trouve que ça demande beaucoup plus temps, que ça ne marche jamais (je ne suis que le 3e client enregistré sur l’ordinateur)
Et voilà-ti pas que le formulaire ne veut pas sortir de l’imprimante… à y é, il fallait sélectionner la bonne imprimante, je constate que toutes les Auberges de Jeunesse (HI) sont sur le même service de gestion de répertoire, elle a certainement imprimé mon formulaire sur un imprimante en République Tchèque (Czech Republic c’est juste avant Denmark)

Je passe le reste de l’après-midi à la découverte de l’île (qui est une presqu’île en fait).
Sur une route à 4 voie, style voie rapide, juste après un virage et une bute, je découvre la mer !!! La route disparaît sous le sable.
Surprenant, mais très amusant, me voilà sur le sable à faire l’imbécile avec ma moto, c’est assez marrant, je roule sur le sable. J’avance un peu, deux kilomètres, au milieu de la plage, quand je vois une voiture ensablée. J’irais bien les aider, mais comment je descends de la moto, pas question de mettre la béquille dans le sable, d’ailleurs quand je ralentis, je sens que je risque, moi aussi de m’ensabler. Je fais demi-tour, « Oh, un petit bout de bois ! ça fera un repose-béquille idéal ». Je vais pouvoir le prendre pour aller m’arrêter un peu plus prés de la voiture et donne run coup de main… Je pousse mais non, c’est trop dur, il faut creuser et placer des trucs sous les roues, on ne se comprend pas du tout, ils ne parlent pas anglais, ni français, est moi je ne comprends pas très bien le lituanien (je suppose, parce que il y a LT sur la voiture), alors en gestuelle quelqu’un propose d’aller chercher des grandes herbes. Ok j’emmène une jolie passagère dans les dunes (c’est parce que c’est la plus légère !), pour faire la cueillette de la paille, qui va permettre à la Renault 25 de sortir du sable. C’est très limite, la conduite a deux sur le sable (surtout avec un ballot de paille entre nous deux), mais la mission se termine bien, et les LT s’en vont sans se retourner, les deux dernier passager monte alors que la voiture roule, on ne s’arrête plus, par puer de se replanter.





Je retourne moi aussi sur la terre ferme, ce serais trop bête que je me plante au milieu de cette immense plage, tout seul. Je n’étais pas abandonné, les Lituaniens m’attendent à la sortie du sable, ils repartent sitôt que j’arrive à leur hauteur. C’était sympa de leur part de veiller a ce que je ne me plante pas.



Je continu l’exploration de l’île, je fais connaissance avec des chevaux, des montons, et des veaux qui ont gardé leurs manteaux d’hiver.

3 commentaires:

chris D a dit…

Salut Pascal,

Je vois que tes vacances démarrent bien , tu ne t'es pas enlisé et tu t'es fait plein de nouveau amis
et tu n'as pas rencontré de rennes, d'Elfes, macareux, Bjork et autres surprises islandaises !
Bon voyage
Bizz

Anonyme a dit…

Pascalou,
Effectivement les choses serieuses ont l'air de commencer... et tu trouves tjs quelque chose à dépanner même au fin fond d'un hôtel... Sacré toi profites bien et racontes nous la technologie dans les Pays du nord... Bises...

Anonyme a dit…

Great work.